La summer school de l’AJPro

Marie Damman
Marie Damman

L’AJP, l’Association des Journalistes Professionnels organisait pour sa deuxième année consécutive une petite semaine de Summer School.

Le principe est simple : proposer des petits cours variés aux journalistes salariés, indépendants, et étudiants de dernière année. En fin de compte, nous étions de tous les âges, partagés selon nos centres d’intérêts.

Malgré que les modules proposés ne couvraient que 3 heures de la journée, les (futurs) professionnels pouvaient par la suite s’inscrire à d’autres formations traitant du même sujet. En effet, en plus de cette Summer School, l’AJP suggère d’autres formations certains weekend de l’année. En adhérant à l’association, la logistique envoie le calendrier des activités par la poste.

J’ai eu la chance de participer à cette semaine de formation. J’ai commencé mardi avec le cours de justice pénale présenté par Jacques Englebert, professeur à l’ULB. Ensuite, j’ai participé à l’atelier photo avec Thierry Maroit, professeur de l’IHECS.

Ces activités étaient concrètes. En photo, nous avons eu une bonne heure, peut être deux, de théorie avant d’être lâché dans la nature avec nos appareils photos. L’ambiance était bon enfant, avec de bons fous rires. Nous nous rencontrons entre participants de ce module, et nous nous entraidons.

En justice pénale, il y avait moins de pratique. Néanmoins, Jacques Englebert nous a parlé de cas concret. Il prenait l’exemple de Jean-Claude DeFossé lorsqu’il était présentateur de Question à La Une. Le formateur nous expliquait l’empiètement des journalistes sur les enquêtes policières. La conclusion était simple : nous dérangeons la justice.

DSC_0142Lors du 3e jours de formation, j’ai suivi le cours de scrapping et Google Refine avec Nicolas Kayser Bril, de Journalisme ++. Ce jeune petit geek ( ;-)) nous expliquait comment nous pouvons récolter des données chiffrées sur des sites qui pouvaient nous les cacher. Il nous a présenté deux outils : la fonction de l’ordinateur Toogle Tools, qui nécéssite une bonne connaissances des API au préalable. La deuxième fonction, Google Refine, requière la même chose, mais elle est un peu plus simple à structurer. Je vous parle peut être dans une langue inconnue, c’est normal, je n’y ai pas encore tout compris non plus. Voilà pourquoi l’AJP propose plus tard dans l’année un autre weekend pour approfondir la matière. La date n’a pas encore été déterminée.

Avant dernier jour, j’ai suivi les cours reliés aux métiers de l’écriture avec management de rédaction présenté par Fabrice Grosfilley de Bel RTL et Télé Bruxelles et coaching en écriture avec Thierry Fiorilli, du Vif L’express. Avoir des professionnels comme formateur rend la théorie beaucoup plus concrète. Ils nous parlent de leurs expériences, et sans risquer notre poste, nous pouvons confronter nos avis. Il m’arrivait souvent d’être en désaccord avec les façons de faire des rédacteurs en chef comme Fabrice Grosfilley nous l’expliquait. Cela m’a également permise de mieux cerner le type de média pour lequel je voudrais travailler dans l’année.

Le formateur du cours d’écriture donnait un genre de cours particulier à chacun d’entre nous. Heureusement, nous n’étions pas nombreuses. Oui, nous n’étions que des filles ; peut être était ce la raison de Thierry Fiorilli pour nous donner à chacune des conseils très personnalisé selon nos écrits. Néanmoins, comme beaucoup d’autres formateurs, notre rédacteur en chef adjoint du Vif nous proposait de continuer la formation après nos 5 jours. Il m’a d’ailleurs suggérée de lui remettre un portrait. S’il est bien écrit, je vous promets de le publier ici sur le blog.

Le dernier jour, j’ai participé à l’atelier multimédia ave Joan Roels de We Tell Stories. Encore une fois, j’aurais pu m’attendre à devoir changer de nom avant de m’y inscrire. La famille Damman est un peu (trop) connue dans ce monde là. Mise à part ca, j’ai pu y apprendre une autre approche du multimédia que celui vu en cours en Roumanie. Après être passé en revue certains projets, nous pouvions réaliser le notre, et avoir des conseils personnalisés selon nos attentes. Je vous confirme d’ailleurs que je suis en train de réaliser un projet pour ce blog. Comme pour le portrait, s’il est bien fait, c’est promis, je le publierai.

La formation s’est terminée autour d’une ou deux bières, beaucoup de nouveaux contacts, des conseils et de nouvelles perspectives pour l’avenir professionnel. Mon futur en Belgique se confronte de plus en plus à un mur où les offres attendues n’existent pas et donc, nous ferions peut être mieux de les créer nous mêmes. Néanmoins, avec les formateurs et les autres jeunes rencontrés sur place, j’ai pu entendre des avis différents, des attentes différentes. En fin de compte, chacun se dirige vers son monde professionnel parfait. La Summer School, aussi variée qu’elle ait été, sera probablement réorganisée l’année prochaine. J’espère également que l’AJP proposera une Winter School.