Citoyens, comment pouvons nous éviter le blackout?

Flickr/ Josephine Heather
Flickr/ Josephine Heather

Que ce soit dans les journaux, dans les JT ou à la radio, le problème de cette semaine est omniprésent : nous risquons une panne d’électricité.

Il y a plusieurs années, les partis écologiques voulaient arrêter les centrales nucléaires. Leurs explosions peuvent être très dangereuses pour la population, et les politiques n’ont pas encore trouvé de solution pour supprimer les déchets nucléaires, qui peuvent aussi nuire à la santé.

Face à ces problèmes, nos politiques ont décidé de couper les centrales, une à une. Dans un autre temps, les énergies renouvelables se sont développées. L’Etat belge donnait des subventions pour le placement des panneaux solaires et construisait des parcs d’éoliennes. Ces dernières fonctionnent bien lorsqu’il y a du vent.

Nous rentrons ici dans un cercle vicieux. Les éoliennes produisent suffisamment d’électricité lorsque le temps est venteux. Attention aussi que ce fournisseur d’électricité est dangereux pour les oiseaux, les avions, et cache le paysage. Renseignez vous plutôt sur les éoliennes qui prêtent attention à la biodiversité. La compagnie Electrabel, avec les politiques, a donc décidé de fermer une des centrales, qui ne produisaient plus assez. Seulement, lorsqu’il n’y a pas de vent, les éoliennes ne produisent plus assez, et il n’y a plus de substitut.

Le problème est donc le même pour les détenteurs de panneaux solaires. Ca fonctionne bien quand il fait jour. La nuit, quand tout le monde rentre chez soi, il n’y a plus assez que pour s’approvisionner.

La Belgique n’a pas encore trouvé de recette miracle pour produire assez d’électricité, ou pour en acheter assez pour tout le monde. Le scénario catastrophe a été lancé par le ministre Wathelet. La carte des zones touchées à également été largement diffusée.

Notre pays est un Etat, qui prouve ici que ses dirigeants n’arrivent pas à gérer la vie citoyenne. En revanche, nous avons toutes les clés en main pour gérer notre propre vie. Ne laissons plus l’Etat nous diriger.

Les grands changements

Dans les plus gros travaux, il est possible de créer une maison autonome énergiquement. La société Paille-Tech travaille notamment dans la construction de maisons en paille, matière très isolatrice. Si la maison existe déjà, il est toujours possible de demander des devis pour améliorer l’isolation.

Ensuite, comme dit plus haut, les panneaux solaires aident. Les machines peuvent fonctionner en journée sans nécessiter l’énergie de l’Etat.

Au niveau de l’eau potable, il est possible de créer un puits dans son jardin. Attention ici que la région wallonne rend les démarches compliquées, car ce projet n’est pas rentable pour elle, qui assure la distribution d’eau.

Le feu de bois est très populaire pour se chauffer à moindre coût.

Enfin, les ressources d’énergies lorsque la nuit tombe n’ont pas encore été trouvée. Il faudrait soit un système pour récupérer la noirceur du ciel, ou un système pour créer de l’électricité à base de pluie, pour chaque foyer privé.

Les petits changements

Plusieurs médias conseillaient des petits gestes que chacun peut réaliser et ainsi économiser. Les transports consomment aussi. Privilégié les transports en commun, le télé-travail, la marche… Laissez la voiture au garage le plus possible, elle consomme énormément.

Déconnectez vous aussi de la technologie. L’ordinateur peut rester éteint en soirée. Si c’est le seul moment où vous pouvez vous connectez un peu, privilégiez plutôt la tablette, qui aura été préalablement chargée en journée.

Faites tourner vos machines en journée, même si vous n’avez pas de panneaux solaires, ca évitera de se retrouver coincer lors de la coupure.

Les autres gestes sont plus habituels dans certains foyers : éteindre les lumières derrière soi, n’allumez que les pièces ou il y a effectivement quelqu’un, prendre une douche plutôt qu’un bain, limiter sa consommation d’eau…

Tous ces petits mouvements feront du bien à votre porte feuille, mais aussi à l’ensemble de la société.